Petit robot autonome, déposé sur Mars par la sonde Mars Pathfinder, Sojourner doit son nom à Sojourner Truth, héroïne de la lutte anti-esclavage aux États-Unis, mais c'est aussi le mot anglais pour "voyageur de passage".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gros comme une valise, il ne pèse que 11 kg, mais comporte trois caméras (deux à l'avant, une à l'arrière) ainsi qu'un spectromètre à rayons X et rayons alpha, pour analyser la composition chimique du sol et des roches. Doté de six roues motrices indépendantes, il se déplaçe à une vitesse de croisière de 40 cm par minute. Alors quez son fonctionnement n'était prévu que pendant une semaine, il a exploré la surface martienne, dans un rayon de 20 m autour de la plate-forme d'atterrissage, et pris des milliers d'images, pendant près de trois mois, du 6 juillet au 27 septembre 1997, jusqu'à ce que soit perdu le contact avec la plate-forme, qui servait de relais pour les communications avec la Terre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ingénieurs arrimèrent le rover Sojourner sur l’un des trois pétales de la sonde PathFinder (image ci-dessus). Les roues métalliques sont garnies de clous afin d’améliorer l’adhérence du rover sur le sol poussiéreux de Mars. Le rover à six roues motrices dispose d’un panneau solaire sur son dos et d’un système de suspension à bascule de type bogie, qui lui garantit une très grande liberté de mouvement.

Suspension fléchie, le rover peut ainsi surmonter un obstacle une fois et demie plus grand que le diamètre de ces roues.

 

Julien Chambille.